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A la soupe les écolos ! merci au coronavirus !

" A la soupe les écolos ! merci au coronavirus ! "

 

La crise du Corona virus  qui a montré en France l’incapacité de la bande à Macron et au niveau international celle des tenants du capitalisme mondialisé et de la “liberté des marchés“, est devenue une veritable aubaine pour tous les politiciens. Tous ont pensé que c’était le moment pour eux de se pousser en avant en proposant des « trucs » nouveaux (puisque le  “bisness as usual “ semble avoir failli).

Et chez nous les premiers à s’agiter ont été les « écolos » de toutes obédiences, d’autant qu’ils venaient d’accéder pour la première fois à la tête de plusieurs grandes villes françaises. « Ils s’y voyaient déjà» ... avec tous les pouvoirs, voir la récente (24 juillet) prise de position d’élus municipaux de la mouvance écolo (avec Hidalgo nouvelle écolo !) pour soutenir les projets de la Convention climat –si habilement gouvernée par l’exécutif macroniste.

Encore une preuve que le système visant à assumer une démocratie  représentative par des délégués élus (députés, sénateurs et maires) est à bout de course, tué par les ambitions personnelles et/ou claniques : car tous veulent continuer à accaparer les multiples petits et grands privilèges que le système leur procure en douce. Pour en finir avec ce système corrompu et corrupteur, pourquoi n’a-t-on jamais exigé que chaque élu (national ou local) publie en fin de mandat –et plus encore s’il se représente- la liste des multiples commissions et agences (publiques, ou publiques par délégation ) dont il a fait partie ou dont il a été conseiller, ou conférencier et indique le montant total des rémunérations de diverses sortes qu’il a ainsi reçu, ce qui  permettrait ainsi aux électeurs de discerner les conflits d’intérêts qui ruinent le principe de l’intérêt général ? 

Mais les écolos, éternels moralisateurs, ces faux démocrates qui se gardent de s’attaquer aux problèmes sociaux les plus criants et de mettre nettement en cause les profits que les capitalistes tirent du non respect de l’environnement et des aubaines du genre de celles que les gouvernements proposent au titre de la fumeuse “transition énergétique“, les écolos donc se posent maintenant en « pères sévères » qui dicteront aux gens du popu « comment se comporter » et « ce qu’il est permis de consommer »  et qui les puniront comme des garnements ceux qui utilisent des sacs en plastique, ne trient pas les ampoules électriques (lesquelles sous l’impulsion des écolos de l’UE sont devenues encore moins durables et encore plus polluantes), et ceux qui rouleront à plus de 80 km/h sur les routes ou à plus de110 km/h sur les autoroutes ... etc ... (voir les propositions écolos -sic-  du livre « Retour sur Terre » publié sous la direction de Dominique Bourg).

Bravo les écolos ! Toujours plus éthiques tout en gardant pour vous les rétro-commissions du « green bisness » : celles –parmi d’autres- du tout électrique : de la trottinette (qui transforme les trottoirs en pistes de dangereux rodéos), aux taxis volants ! Et des éoliennes qui seront dans 10 ans des catastrophes financières pour les communes qui les ont autorisées et des catastrophes écologiques (!) quand il faudra recycler les milliers de tonnes de béton et de métaux rares hyper-toxiques qu’elles recèlent. Ce recyclage est évalué à un coût moyen de plus de 250.000 €, coût qui sera imputé finalement aux communes, car les frais de recyclage assumés par sociétés installatrices sont plafonnés à 50.000 € (ou à Zéro car elles se déclareront opportunément en liquidation quand le moment du recyclage arrivera) .

Tout cela marchera peut-être encore un temps, mais beaucoup de gens déjà persuadés que le système est pourri, vont avoir bientôt envie d’essayer –à tout hasard !- des changements politiques : extrême droite ou écolo (mais plus rarement vers la “gauche de la gauche“ habilement et systématiquement discréditée dans tous les médias). Par contre le ventre mou de l’électorat (la majorité dite silencieuse et notamment les vieux promis aux mouroirs des Ephad) continuera à voter pour les mêmes partis dominants, qui depuis des  décennies se sont délibérément employés à ruiner les services publics et particulièrement les services de santé que tous  ces « ravis » de la crèche ont applaudi pendant le “confinement“ (alors que par leurs votes ils ont pendant des décennies conforté de fait les mesures qui ont fait la misère actuelle des hôpitaux).

Cà marchera un temps, certes, mais pas très longtemps : le système ne pourra guère se maintenir plus d’une décennie, et les crises qui se profilent, vont devenir de plus en plus mortelles. Un exemple : on a déjà atteint en 2020 le niveau de réchauffement prévu par le GIEC pour 2050 et on va vers + 4 ou +7° pour la fin du siècle. Et personne ne veut voir les crises agricoles, les migrations et les conflits que cette aggravation inéluctable du climat va engendrer. Chez nous on verra sans doute le retour des gilets jaunes, ou leur nouvel avatar ... qui sera  peut-être moins gentil qu'auparavant.

 JR – TAT – 25 juillet 20

 
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